Un «3e lien» contesté à Londres
TVA Nouvelles
La construction d’un nouveau tunnel sous la Tamise rencontre de l’opposition, à l’instar du 3e lien entre Québec et Lévis. Mais le maire de Londres assure que projets routiers et écologie peuvent avancer main dans la main, notamment grâce à un péage sur... les anciennes infrastructures.
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Un (très) vieux tunnel routier et un plus récent construits côte à côte pour relier deux rives d’un fleuve. Un projet controversé pour construire une nouvelle alternative à coups de milliards $. Ça vous rappelle quelque chose ?
À Londres, la construction du Silvertown Tunnel fait écho au projet de troisième lien du gouvernement Legault. La capitale anglaise investira, au bas mot, 1,7 G$ CAN pour construire l’infrastructure dont l’ouverture est prévue en 2025. Mais la facture grimpe à 3,4 G$ CAN sur 30 ans si on inclut l’entretien et le paiement des intérêts sur la dette.
De nombreux groupes environnementalistes espèrent bloquer le projet et accusent le maire londonien d’hypocrisie, lui qui se présente comme un leader de la lutte aux changements climatiques.
Parmi ceux-ci, trois activistes du groupe Extinction Rebellion se sont cadenassés à une plateforme sur la Tamise l’an dernier. La clé, elle, a été envoyée au maire Sadiq Khan, accompagnée d’une note l’invitant à venir discuter avec eux.
Urgence climatique