
Ukraine: le secteur québécois de la métallurgie cherche à faciliter l’intégration des réfugiés
Le Journal de Montréal
Le Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la métallurgie (CSMO-Métallurgie) a annoncé samedi vouloir mobiliser des organismes afin de faciliter l’intégration des réfugiés ukrainiens qui arriveront sous peu au Québec.
• À lire aussi: Maire ukrainien enlevé par les Russes: Zelensky demande l'aide de Macron et Scholz
• À lire aussi: Sanctions contre la Russie: défaut de paiement probable de Gazprom et d’autres entreprises russes d’hydrocarbures
«On se disait qu’au départ notre idée d’héberger des ressortissants avait une portée plutôt limitée», a indiqué d’emblée la directrice générale de CSMO-Métallurgie, Marie-France Charbonneau, en entrevue à l’Agence QMI.
«Hors de ce contexte, un comité sectoriel doit déjà interagir avec beaucoup de réseaux qui cherchent à soutenir des gens. C’est donc par le biais de ce réseau-là qu’on cherche à soutenir les réfugiés. On veut s’assurer qu’ils puissent retrouver le plus rapidement une vie normale», a-t-elle ajouté.
Évidemment que les professionnels dans le secteur de la métallurgie seront accueillis à bras ouverts, mais ce n’est pas une initiative dans le but de recruter des employés, a assuré Marie-France Charbonneau.
«C’est une démarche de solidarité qui nous motive. On se disait comme individu, moi si ça m’arrivait d’une façon où je devais partir et laisser tout derrière, qu’est-ce qui pourrait se faire pour m’aider à m’en sortir? C’est dans cette optique-là qu’on veut leur offrir un minimum pour retomber sur leurs pattes», a-t-elle souligné.
L’initiative étant à ses premiers moments, le CSMO recherche encore des organismes qui veulent se joindre à eux. Déjà, l’organisme AluQuébec et le Syndicat des Métallos ont répondu présents.
«L’heure est à la mobilisation. Nous sommes dans un contexte d’urgence. Nous devons donc nous préparer en amont pour être opérationnels dès l’arrivée des personnes sur le sol québécois», a déclaré par voie de communiqué François Racine, président-directeur général d’AluQuébec.