
Ukraine : Zelensky, sur le front près de Bakhmout, promet une victoire militaire
Radio-Canada
Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi près de Bakhmout, épicentre du front et symbole de la résistance ukrainienne dans l'est du pays, où il a promis une victoire militaire sur la Russie « terroriste », au lendemain d'un appel à la paix lancé sans convaincre depuis Moscou par le chef de l'État chinois Xi Jinping.
Les déclarations du président ukrainien, venu conforter ses troupes au plus près des combats près de Bakhmout, puis à Kharkiv, grande ville du nord-est, faisaient suite à de nouvelles frappes meurtrières de l'armée russe. Celles-ci ont coûté la vie à au moins sept civils dans la région de Kiev, et ont touché de plein fouet un immeuble d'habitations de Zaporijjia (centre-est), y faisant au moins un mort et des dizaines de blessés.
Nous répondrons de façon certaine [...] à toutes les attaques contre nos villes, a déclaré M. Zelensky dans un message video.
« Ici, dans le Donbass, dans la région de Kharkiv, partout où le Mal russe est venu, il apparaît évident que cet État terroriste ne peut être stoppé autrement que par notre victoire. »
La Russie perdra cette guerre, a encore déclaré le président ukrainien.
Auparavant, M. Zelensky avait publié sur Telegram une vidéo de son déplacement près de Bakhmout, ville menacée d'encerclement par les forces russes. On l'y voit en pull noir dans un hangar en béton, avec des militaires lourdement armés auxquels il remet des médailles.
Son déplacement, le deuxième sur cette partie de front où il s'était déjà rendu en décembre, est intervenu quelques heures à peine après le départ de Moscou du président chinois Xi Jinping, à l'issue d'un sommet la veille avec Vladimir Poutine.
Affichant face aux Occidentaux une alliance dont il n'a guère défini les limites avec son homologue russe, le président chinois a remis sur la table un plan de règlement du conflit, que la partie russe a affirmé accepter d'envisager mais que les Occidentaux, États-Unis en tête, ont soupçonné de ne pouvoir que conforter les acquis territoriaux russes.
Les États-Unis, qui avaient mis en garde Pékin contre toute livraison d'armes de guerre à Moscou, ont estimé mercredi que la Chine n'avait pas à ce stade franchi la ligne de ces livraisons.