Ukraine : le Canada annonce 117 millions de dollars pour l’accueil de réfugiés
Radio-Canada
Le Canada investit 117 millions de dollars supplémentaires pour mettre en œuvre de nouvelles mesures d'immigration visant à accueillir les personnes fuyant la guerre en Ukraine.
Ce financement permettra de mettre en place de nouvelles voies d'immigration, d'accélérer le traitement des demandes et de fournir un soutien aux nouveaux arrivants après leur arrivée au Canada. Toutefois, Ottawa refuse toujours de lever l’exigence de visas, à la demande des partis d'opposition.
« Le Canada met de l'avant des mesures non seulement pour permettre aux gens de venir [...] avec une piste vers la résidence permanente pour ceux qui ont de la famille au Canada. [Ils] vont non seulement venir au Canada avec des visas de touriste, mais venir travailler, venir étudier, venir contribuer et bâtir une vie. »
Par ailleurs, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le Canada versera 20 millions de dollars à la Croix-Rouge canadienne, un montant équivalent aux contributions citoyennes récoltées jusqu'à présent par l'organisme pour soutenir les réfugiés fuyant la guerre en Ukraine.
M. Trudeau, en déplacement en Pologne, a annoncé ces mesures lors d'une conférence de presse accompagné du président polonais Andrzej Duda.
Ainsi, un total de 30 millions supplémentaires du gouvernement canadien servira à soutenir les efforts des secours immédiats et continus dans la région, où plus de 2 millions de personnes ont fui les combats depuis le début de la guerre.
Les 30 millions en donations à la Croix-Rouge canadienne s'ajoutent donc au montant de 100 millions d'aide humanitaire d'Ottawa pour l'Ukraine annoncé le 1er mars.
D'ailleurs, la moitié de cette enveloppe servira à financer un certain nombre d'organismes humanitaires pour fournir une aide immédiate là où elle est le plus nécessaire, a dit M. Trudeau.
« L'invasion de l'Ukraine cause de la violence et de la destruction. On a vu aujourd'hui une clinique d'accouchement et hôpital pour enfants bombardé à Marioupol. On a vu les bombardements des édifices à logement. C'est tout à fait inacceptable. »