Tuerie en N.-É. : deux agents témoignent des pressions de la commissaire Lucki
Radio-Canada
Les membres du Comité permanent de la sécurité publique et nationale ont questionné d’autres témoins mardi dans le cadre de l’enquête pour déterminer s'il y a eu ingérence politique dans l’enquête sur la tuerie en Nouvelle-Écosse en 2020.
Des agents de la GRC ont une fois de plus soulevé le problème avec des preuves écrites à l'appui.
Lors de la dernière réunion du comité, la commissaire de la GRC Brenda Lucki avait une fois de plus nié toute ingérence politique de sa part.
Cette fois c'était au tour du sous-ministre à la justice et sous-procureur général du Canada François Daigle de témoigner qu’il n’avait pas été témoin d’ingérence politique dans l’enquête de la GRC.
S’il y avait eu ingérence politique, j'en aurai parlé [au ministre], a dit François Daigle.
Le comité a voulu savoir pourquoi tous les documents demandés par la commission des pertes massives n’avaient pas été remis en même temps et pourquoi la commission n’avait pas été informée que 35 pages de documents avaient été retenues pour être examinées de plus près pour s’assurer d’enlever toutes informations personnelles.
François Daigle a reconnu qu’il y avait eu erreur de communication.
Oui, nous aurions dû informer la commission que nous avions retiré des documents à fin d’examen, a-t-il admis. Mais nous avions toujours l’intention de les soumettre.
Le sous-ministre de la Justice a expliqué que le processus d’évaluation des lettres manuscrites pouvait être plus long, que le travail était réalisé par une équipe d'avocats et que le ministre n’avait rien à voir là-dedans.