Troublé par la «démence» de l’attaque du Vieux-Québec
TVA Nouvelles
Un an après la tragédie du Vieux-Québec, le maire sortant, Régis Labeaume, demeure convaincu que la ville est « super sécuritaire », mais remarque que les événements ont laissé des cicatrices.
« Les habitants de la ville, c’est sûr que se promener seul, le soir, il y a encore du monde ici qui m’en parle et qui trouve ça dur », concède à regret le maire sortant, l’un des rares dans l’histoire de la Ville de Québec qui a dû faire face à ce type d’horreur.
Il a fallu rassurer certaines communautés, comme au Petit Séminaire de Québec et chez les Ursulines, relate-t-il. « On a travaillé fort. [...]. J’ai fait des messages. »
Malgré cela, « on est une ville super sécuritaire », maintient-il.
Au lendemain du double meurtre, lors d’une conférence de presse où il était apparu très ébranlé, Régis Labeaume avait « la nette impression de rejouer dans un vieux film », après la fusillade à la mosquée de Sainte-Foy survenue trois ans plus tôt.
Il persistait cependant à croire que cela ne remettait pas du tout en question le fait que Québec est une des villes les « plus sécuritaires au monde ».
Il n’a pas changé d’avis. « Ce n’est pas une ville où, comment dire, la cohésion n’existe pas. C’est une ville où il est arrivé deux événements dans les dernières décennies, dans le fond, qui étaient à part, isolés », répète-t-il un an plus tard.
Au sujet de l’accusé, qui avait manifestement un attrait pour le médiéval, « c’est probablement parce qu’on est une ville au caractère européen que ce fou-là est venu, dans tout son build-up », déplore le maire.