Trop chère, l’essence? Des Ottaviens s’intéressent aux vélos électriques
Radio-Canada
Alors que le prix de l’essence a fait un bond vertigineux ces dernières semaines, des Ottaviens s’intéressent à une solution de remplacement : les vélos électriques. C'est ce que constatent des commerçants de la capitale.
Le propriétaire d’eBike Plus, Carlos Ascencio, reçoit régulièrement des clients qui cherchent à réduire l'utilisation de leur voiture avec un vélo dont la propulsion est assistée par un moteur électrique. Mais au cours des deux dernières semaines, ces visites sont devenues plus nombreuses qu’à la normale.
[Les clients] entrent et me disent : "Écoutez, le prix de l’essence va encore continuer à augmenter, alors je veux un vélo électrique", rapporte ce commerçant dont la boutique se situe dans le quartier d'Hintonburg.
Pour sa part, l’Ottavienne Mandy Foster dit avoir longtemps voulu une de ces bicyclettes, mais l’augmentation du coût de ses déplacements l’a poussée à faire le saut la semaine dernière. En toute franchise, avec le prix de l’essence, c’est devenu l’option la plus viable financièrement, calcule-t-elle.
Son nouvel achat a un moteur qui ne la propulse que lorsqu’elle pédale mais qui a assez de puissance pour l’aider à monter des côtes, à transporter des charges et à parcourir de plus longues distances. Ces possibilités l’aident à réduire sa dépendance à l’automobile, observe-t-elle.
Je me suis rendu compte que la plupart des trajets que je fais en voiture sont assez courts, entre cinq et dix kilomètres. Être capable d’utiliser un vélo est une meilleure solution, c'est évident, souligne-t-elle.
Mandy Foster s’est procuré son vélo chez le fabricant et commerçant d’Ottawa Teslica E-Bikes, dont Mahmoud Bisiso est le directeur du service.
Nous avons reçu davantage d’appels et de courriels récemment et les gens mentionnent souvent le prix de l’essence, a-t-il noté.
L’intérêt des Ottaviens pour ces vélos s’accroît dans un contexte où ces appareils se vendent déjà comme des petits pains dans les magasins de la capitale, dit William Leishman, propriétaire du Scooteretti, dans le marché By.