Troisième jour pour savoir si la grève des travailleurs en éducation est illégale
Radio-Canada
Après une audience de plus de 16 heures samedi, la Commission des relations de travail de l’Ontario entame dimanche une troisième pour décider si le débrayage des travailleurs en éducation est illégal. Le président de la commission espère qu’il s’agisse du dernier jour.
Le débrayage du Syndicat canadien de la fonction publique qui représente 55 000 travailleurs de soutien dans les écoles de province défie depuis vendredi la loi spéciale du gouvernement Ford qui a imposé une convention collective et interdit une grève.
S’agit-il pour autant d’une grève illégale? La commission a entendu les deux parties samedi, mais n’a pas encore tranché.
L’avocat du syndicat a expliqué que si la commission satisfaisait à la demande du gouvernement, cela enverrait un message que les lois du travail et les négociations de conventions collectives n’existeraient plus.
Un argument auquel s’est opposée l’avocate du gouvernement.
Le ministre de l’Éducation Stephen Lecce n’a pas eu à comparaître en raison de son immunité parlementaire. Il a toutefois à rappeler que son intention est de maintenir le droit des enfants à aller à l’école.
La loi spéciale prévoit des amendes pouvant atteindre 4000 $ par travailleur et 500 000 $ pour le syndicat pour chaque jour de débrayage.
Avec des informations de La presse canadienne