Trois-Rivières pourrait fermer définitivement cinq piscines publiques
Radio-Canada
Les conseillers municipaux de Trois-Rivières seront appelés à voter mardi sur la proposition d'un comité qui recommande la fermeture définitive de cinq des dix piscines publiques de la ville.
Elles sont considérées trop vétustes ou leur achalandage n'y serait simplement pas suffisant pour assurer leur rentabilité. Si la proposition est entérinée, trois fermeront dès cet été, les deux autres en 2023.
Le président du comité animer et soutenir la communauté , Luc Tremblay, est lui-même conseiller municipal. Celle située dans son district (Châteaudun) ne serait pas épargnée. La piscine du parc Jean-Perron fermerait dès cet été.
« C'est la piscine la moins fréquentée de Trois-Rivières, alors il n'y avait pas de rentabilité. Dans mon district, une maison sur deux ont une piscine dans la cour arrière. Le besoin n'est plus là. »
Si la résolution est entérinée, les piscines du parc Des Chenaux, Jean-Perron et Anjou fermeront dès cet été. L'an prochain, la piscine des parcs Lemire et Des Ormaux seront elles aussi condamnées.
Les gens quant à se déplacer pour une piscine, ils vont aller à un endroit où la piscine est en meilleur état, où les vestiaires sont propres, où il y a plus d'activités autour de la piscine en plus du bassin d'eau , estime-t-il, citant en exemple la piscine du Parc de l'Expo qui subi une véritable cure de jeunesse.
Selon les données analysées par ce comité, seulement 15 % des Trifluviens utilisent l'une des dix piscines publiques.
L'économie réalisée par la fermeture de cinq d'entre elles permettrait d'améliorer les quatre autres piscines qui resteront ouvertes. Trois-Rivières investira également dans la piscine intérieure du Centre communautaire Jean-Noël Trudel.
Ils vont se déplacer vers une piscine plus grande, plus belle et plus propre., ajoute Luc Tremblay.