
Trois-Rivières : les attentes des Autochtones envers les candidats à la mairie
Radio-Canada
Dans le cadre des élections municipales, les Autochtones vivant en milieu urbain souhaitent manifester leur présence. À Trois-Rivières, ils sont environ 2000 à y résider, sans compter ceux qui y transitent, notamment pour des soins et services de santé.
Selon la directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières, les besoins en logement sont criants. Maud Flamand raconte avoir reçu plusieurs Autochtones victimes de discrimination dans leur recherche de logement cet été.
Elle souhaite aussi voir les relations entre les élus et les Autochtones vivant à Trois-Rivières se resserrer. Maud Flamand affirme ne pas avoir eu pour le moment la visite des candidats à la mairie dans le cadre de leur campagne électorale.
J’avais rencontré le maire actuel pour justement lui parler que j’aimerais qu’on soit plus visible au niveau de la Ville, au niveau de la culture aussi, qu’on soit plus inclus. [...] Il y a à peu près 2000 personnes autochtones qui vivent à Trois-Rivières, donc ce serait bon qu’on le sente, qu’on le voie un peu à tous les jours, affirme-t-elle.
En 2017, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et les centres d’amitié autochtones ont signé l’Engagement mutuel pour l’amélioration des conditions de vie des Autochtones en milieu urbain. Depuis, Trois-Rivières siège sur le Comité conjoint de l’UMQ sur les enjeux autochtones en milieu urbain.
Les membres des Premières Nations qui habitent Trois-Rivières ont un grand besoin de logements selon la directrice générale du Centre d’amitié autochtone. Maud Flamand affirme qu’en plus de faire face à une pénurie de logements, ils vivent aussi de la discrimination dans leurs recherches.
Elle souhaite également que la présence des Autochtones, passée et présente, soit plus visible au quotidien dans la ville.