
Trois ans pour mettre fin à la « crise de confiance » envers l’UPAC
TVA Nouvelles
L’UPAC est là pour rester et aucune fusion n’est envisagée avec la SQ, assure le commissaire Frédérick Gaudreault, qui se donne trois ans pour mettre fin à la « crise de confiance » qui touche l’institution.
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Le commissaire à la lutte contre la corruption a présenté son bilan de la dernière année mardi matin en conférence de presse, insistant sur le « rôle essentiel » d’un corps de police spécialisé au Québec. Aucun plan n'est actuellement sur la table pour débuter une éventuelle fusion avec la Sûreté du Québec, a-t-il assuré.
Frédérick Gaudreault vise 2024 pour redorer le blason de l’UPAC. « C’est un défi. La marche est haute. C’est pour ça que je suis devant vous d’ailleurs, parce que j’y crois. Contre vents et marées, notre objectif c’est d’être présent et de démontrer qu’on a un rôle à jouer », a-t-il déclaré.
Il n’est d’ailleurs pas fermé à ce que l’UPAC change de nom. « C’est une question que je me pose à tous les jours », a-t-il avoué, renvoyant la balle au législateur pour décider de la suite des choses.
Et il entend rester en poste, lui qui n’a pas présenté sa candidature pour devenir directeur général à la Sûreté du Québec, bien que plusieurs observateurs le pressentaient pour occuper ces fonctions.