Travaux du pont Pierre-Laporte cet été : près de 2 M$ en mesures d’urgence
Radio-Canada
Les mesures d'atténuation pour minimiser les impacts des deux blitz de travaux intensifs l'été dernier sur le pont Pierre-Laporte ont coûté près de 2 M$ au ministère des Transports, soit l'équivalent d'un extra de 15 % sur la facture.
Plusieurs se souviendront du branle-bas de combat au sujet des travaux sur le pont Pierre-Laporte cet été.
Conférences de presse, mesures d'urgence, employeurs qui envoient leurs employés à l'hôtel, craintes des ambulanciers pour le transport des patients vers Québec, déplacements en hélicoptère entre les deux rives : tous les moyens étaient bons pour éviter la congestion anticipée.
Pendant deux séquences de dix jours, une seule voie était disponible dans les deux directions. La méthode choisie visait à ne pas répéter les mêmes erreurs ayant mené à l'usure prématurée de la surface de roulement.
Après plusieurs mois à comptabiliser ses frais, le ministère des Transports du Québec (MTQ) a finalement partagé ses données à Radio-Canada, en décembre. Les dépenses découlant des mesures d’atténuation mises en place pendant les travaux sont d’environ 1,8 million de dollars, confirme Émilie Lord, porte-parole au ministère des Transports du QuébecMTQ.
Outre les dépenses gouvernementales, ces sommes, pour la plupart, ont été réclamées par les villes de Québec et de Lévis, ainsi que le Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS de Chaudière-Appalaches et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS de la Capitale-Nationale.
La réfection comme telle a coûté 10,2 millions de dollars. Un autre 2,5 millions de dollars a été dépensé pour assurer la surveillance du chantier et assurer la circulation automobile durant les deux séquences intensives de travaux.
Il faut aussi ajouter le 1,8 million de dollars pour les mesures d'atténuation. Ces dépenses représentent donc une augmentation de 14 % sur la facture globale.
Ces données ne comprennent cependant pas tout. Elles excluent notamment les quelque 4000 heures supplémentaires payées à des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) pour assurer la fluidité de la circulation et un corridor d'urgence en cas de besoin durant les deux blitz de travaux.