Travail des enfants : Québec pourrait permettre d’autres exceptions
Radio-Canada
La liste des employeurs qui pourront embaucher des jeunes de moins de 14 ans pourrait s’allonger. « La porte n’est pas fermée », admet le ministre du Travail, Jean Boulet, à l’aube des consultations sur le projet de loi pour encadrer le travail des enfants.
En vertu du projet de loi 19, déposé en mars, le gouvernement Legault imposera un âge minimal pour occuper un emploi au Québec, et seules quelques exceptions sont prévues.
Les jeunes de moins de 14 ans pourront toujours travailler en production artistique, faire la livraison de journaux, du gardiennage d’enfants, de l’aide aux devoirs, faire de l’animation dans un camp de jour ou encore être moniteur dans un organisme sportif. Les propriétaires d’entreprises familiales de moins de 10 employés pourront elles aussi continuer d’embaucher leurs enfants.
Mais cette liste d’exceptions pourrait-elle s’allonger?
La porte n’est pas fermée, répond le ministre du Travail. C’est un projet de loi qui est perfectible.
Les consultations particulières sur le texte législatif se tiendront la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, et plusieurs groupes y feront valoir leur point de vue.
« Je vais être hyper attentif. »
À Saint-Augustin-de-Desmaures, une épaisse couche de neige recouvre toujours le champ de la Fraisière Roseline Drolet, mais sa propriétaire s’inquiète déjà de la saison à venir.
Pour la récolte, qui dure un mois à partir de la fin juin, elle embauche environ 60 jeunes du coin, dont la plupart ont 12 ou 13 ans.