Transport adapté : des organismes interpellent les candidats
Radio-Canada
Des usagers du service de transport adapté doivent se tourner vers leur entourage pour pallier la diminution des heures de service à Rouyn-Noranda.
Une pénurie de travailleurs ; une offre de service diminuée.
C’est en ces termes que la directrice générale du Regroupement d’associations de personnes handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue (RAPHAT), Valérie Deschênes, résume l’état des services de transport adapté en région.
Son constat fait écho à celui d’autres associations qui promeuvent le transport adapté au Québec, comme l’Alliance des Regroupements des usagers du transport adapté du Québec.
La directrice générale du RAPHAT pointe du doigt l’état du financement accordé par le ministère des Transports aux organismes régionaux, ainsi que les conditions de travail des chauffeurs. Elle croit aussi que les transports collectifs offerts par les villes contribuent au problème.
« À Rouyn-Noranda, nous avons un autobus dont la suspension peut descendre afin d’aider les personnes âgées, mais nous n’avons aucun autobus de ville adapté aux fauteuils roulants. »
Le RAPHAT chapeaute les organismes locaux qui œuvrent auprès des personnes handicapées en Abitibi-Témiscamingue.
Claude Fortin, le président du conseil d’administration de Transport adapté Rouyn-Noranda, est bien au fait des enjeux soulevés par Mme Deschênes.
Il reconnaît lui-même que le service de transport adapté a été affecté par la pandémie et la pénurie de main-d'œuvre à laquelle elle contribue.