
Transport aérien régional : des entreprises restent sur leur faim
Radio-Canada
Au lendemain de l’annonce du gouvernement du Québec sur le transport aérien régional, des directeurs de Chambres de commerce de l’Est-du-Québec restent sur leur faim et se demandent comment l’enveloppe sera partagée.
Sur la Côte-Nord, la directrice générale de la Chambre de commerce de Sept-Îles–Uashat mak Mani-utenam, Jessica Bélisle, aurait aimé que les entreprises et les organismes aient accès à ces billets, et non seulement les particuliers.
En tant qu’organisation, en tant qu’entreprise, de ne pas pouvoir bénéficier de ce tarif-là [est décevant]. D’un autre point de vue, de privilégier le citoyen, ça peut être une bonne chose dans le sens qu’on veut attirer de la nouvelle main-d'œuvre et qu'on veut attirer des gens de l’extérieur, dit Mme Bélisle.
Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, espère aussi que les petite et moyenne entreprisePME qui veulent envoyer des employés dans d’autres régions puissent avoir accès aux billets à 500 $ et moins.
Avec la pénurie de main-d'œuvre, c’est un besoin qu’on a de pouvoir déplacer nos travailleurs. Ça serait important que ça soit disponible aussi pour les petite et moyenne entreprisePME, explique M. Sirois.
Du côté de l’industrie touristique de l’Est-du-Québec, le nouveau plan de relance du transport aérien régional a été relativement bien reçu dans les communautés.
Mais encore faut-il que ces régions soient en mesure de les loger et que ces personnes puissent ensuite se déplacer sur le territoire.
Le directeur général de Tourisme Côte-Nord, Paul Lavoie, croit qu’il va y avoir une hausse de l’achalandage dans les aéroports de la région avec les billets à 500 $.
L’offre des véhicules de location n’est pas suffisante [pour accueillir ces nouveaux touristes], dit M. Lavoie. Selon lui, il y aura un défi logistique pour accueillir ces visiteurs, notamment pour les services de véhicules de location et de taxis.