
Transcollines veut convaincre les élus de Cantley grâce au transport à la demande
Radio-Canada
Alors que son avenir à Cantley reste incertain, le transporteur Transcollines propose un service à la demande, afin de mieux s’adapter aux besoins de la municipalité.
Deux semaines plus tôt, le maire de Cantley, David Gomes, a dû utiliser son droit de veto afin d’éviter que le conseil municipal ne suspende la quote-part de 226 115 $ qui doit être versée au transporteur.
Depuis 2015, Transcollines dessert La Pêche, Chelsea, Pontiac, Val-des-Monts et Cantley. Or, si l’organisation a connu une croissance pendant ses cinq premières années d’activité, la pandémie est venue jouer au trouble-fête.
Le télétravail des fonctionnaires a eu comme conséquence une diminution importante de l’achalandage du réseau routier, a fait valoir le président de Transcollines, François Beausoleil.
Ça a complètement changé les orientations des plans qu’on avait, a-t-il dit, mercredi soir, lors d’une séance d’information conjointe entre Transcollines et la Municipalité ouverte au public.
De ce fait, la société a été contrainte à revoir son offre de transport en commun. Depuis plusieurs mois, elle propose désormais un service de transport à la demande pour les étudiants.
La nouvelle formule s’étend sur l’ensemble du territoire de la MRC des Collines-de-l'Outaouais et elle est disponible du lundi au dimanche.
« On sort de la logique d’un autobus qui suit des lignes fixes qui fonctionnent. On va rentrer davantage dans des quartiers et avoir une meilleure flexibilité d'horaires. »
Avec ce projet, Transcollines espère attirer une nouvelle clientèle, telle que des aînés, des jeunes, des familles et des visiteurs.