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Tramway : Marchand pressé d’avoir le feu vert pour lancer les appels d’offres
Radio-Canada
Le maire de Québec, Bruno Marchand, presse le gouvernement Legault d’adopter sans tarder le décret l’autorisant à lancer les appels de propositions pour la construction du tramway, sans quoi le projet risque de connaître de nouveaux retards et dépassements de coûts.
On a fait nos devoirs. Tout retard risque d'avoir des conséquences à la fois coûteuses en coûts pour la réalisation du projet, mais aussi en impacts. On a un bureau de projet, on a des consortiums qui sont prêts, on n'a pas le temps [ni] le goût de les perdre, a déclaré M. Marchand lundi.
Le maire a réitéré que la Ville de Québec avait besoin d’obtenir le décret dès maintenant afin de profiter des effets bénéfiques de la concurrence sur les coûts du projet.
Avant d'acquiescer à la demande de Bruno Marchand, le gouvernement Legault souhaite obtenir un engagement écrit de la part d’Ottawa confirmant son intention d’assumer 40 % des coûts du projet de transport en commun.
Québec veut notamment éviter d’assumer à lui seul les dépassements de coûts, évalués jusqu’ici à quelque 600 millions de dollars.
Selon le maire, le gouvernement de la Coalition avenir QuébecCAQ peut adopter le décret sans craindre de coûts supplémentaires.
L'émission des décrets, ce n'est pas le moment où on impute des dépenses au gouvernement du Québec, à la Ville ou au fédéral, a insisté Bruno Marchand.
C'est quand on va ouvrir les enveloppes des appels de proposition à l'automne que là, on va pouvoir se dire : voici combien le projet coûte et voici, à la lumière de ce que nous avons fait, de ce que les consortiums proposent, quels seront les impacts financiers, a-t-il ajouté.
Le chef de l’opposition à la Ville de Québec, Claude Villeneuve, abonde dans le même sens que le maire. Il croit que la position du gouvernement Legault risque d’entraîner des dépassements de coûts et de nuire à l’acceptabilité du projet.