Trainée nue dehors à deux reprises: une Américaine poursuit la police pour 1 M$ US
TVA Nouvelles
Une Américaine de 46 ans qui aurait été trainée à deux reprises hors de chez elle nue comme un ver par des policiers, alors qu’elle n’était pas la cible des mandats de perquisition visant son domicile, aurait décidé de poursuivre la police de la Floride pour 1 M$ US.
«Ils n'ont pris aucune précaution pour préserver sa dignité. Elle a été humiliée et obligée de faire ce qu’ils voulaient qu’elle fasse. Elle a été traitée comme un animal», a martelé mardi l’avocat de la femme, Kevin Anderson, selon NBC News.
La quadragénaire, LaTanya Griffin, aurait ainsi déposé lundi une seconde poursuite contre le Bureau du shérif du comté d’Okaloosa, un corps policier de la Floride, pour réclamer plus de 1 million $ US en dommages pour deux interventions survenues le 29 août 2019 et le 28 mai 2020.
Selon la poursuite, les autorités policières auraient violé les droits de la femme au quatrième amendement, qui interdit les perquisitions et saisies abusives, alors qu’ils l’auraient forcée à deux reprises hors de chez elle, devant ses enfants et devant un public, alors qu’elle était nue.
Qui plus est, dans les deux cas, la femme n’était pas la cible des mandats de perquisition et aucune accusation n’aurait été déposée après son transport de force, aurait indiqué son avocat, selon NBC News.
Lors de la première intervention, c’est sous la menace d’une arme que la femme aurait été forcée de rester nue devant les agents et le public, ainsi que sa fille de 6 ans et son fils de 14 ans, après qu’ils aient défoncé la porte d’entrée à l’aide d’un bélier, aurait-elle allégué.
Puis, seulement quelques mois plus tard, elle aurait à nouveau été forcée hors de chez elle à l’aube lorsque les policiers seraient débarqués avec un mandat d’arrestation dont la cible n’a pas été précisée.
Cette fois, la femme aurait été menottée nue devant ses enfants, avant que les policiers ne lui enfilent un débardeur au-dessus de la tête pour l’habiller partiellement, sans pourtant «dissimuler ses organes génitaux», avant de la trainer dehors jusqu’au véhicule de police parallèle à une voie publique très fréquentée, selon la poursuite.
Selon l’avocat de la femme, les actions «abominables» des policiers auraient forcé la victime, humiliée et en détresse émotionnelle, à déménager du comté d’Okaloosa.