![Tragédie de l'autoroute Dufferin: endeuillé et abandonné par le système](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/66161543_171294ea3c3e72-750e-4063-b4da-3a7fef931756_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=54&w=3000&h=1691&width=1200)
Tragédie de l'autoroute Dufferin: endeuillé et abandonné par le système
TVA Nouvelles
Sept mois. Sept longs mois se sont écoulés entre le moment où Daniel Fortin a tragiquement perdu son fils de 14 ans et celui où il a finalement pu rencontrer un psychologue. Et il a fallu plus de 50 demandes avant qu’une main soit tendue à cet homme de Québec, victime d’un système brisé.
• À lire aussi: Tragédie sur Dufferin-Montmorency: témoignage empreint de remords d’Éric Légaré
• À lire aussi: Drame routier à Beauport: une peine de 18 à 20 ans réclamée pour le chauffard Légaré
• À lire aussi: Tragédie sur Dufferin-Montmorency: témoignages déchirants d’une famille brisée
Cette attente, boulet supplémentaire à traîner dans le long tunnel noir du deuil, Daniel Fortin l’a vécue péniblement. Et ce n’est pas que le père de Jackson, mort le 2 septembre dernier dans l’accident de l’autoroute Dufferin-Montmorency avec sa demi-sœur, sa mère et son grand-père, n’a pas fait de démarches, au contraire.
Il a lui-même contacté une dizaine de psychologues. Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) a aussi tenté de lui dénicher un spécialiste.
Une cinquantaine de perches au total, d’appels de détresse, lancés, mais tous sont restés sans réponse, ce qui illustre à quel point la demande est importante pour l’aide psychologique au Québec.
«C’est décourageant parce que déjà, de prendre le téléphone pour les appeler, ça prend tout ton petit change», déplore-t-il.
Pourtant, s’il y a une âme qui avait besoin d’aide, c’est bien celle de Daniel Fortin.