Tragédie à Séoul : « On aurait pu éviter cela » croit une Sherbrookoise sud-coréenne
Radio-Canada
« Quand j'ai appris la nouvelle, je ne pensais pas que ça se déroulait dans mon pays. C'est vraiment inhabituel pour nous [...] les personnes respectent tellement l'ordre public et sont très soucieux de la sécurité. » C'est une véritable onde de choc qui a frappé Eun Jung Park, une musicienne sherbrookoise d'origine sud-coréenne, lorsqu'elle a appris qu'une bousculade mortelle avait fait plus de 150 victimes dans le quartier Itaewon de Séoul, en Corée du Sud.
Celle qui est aussi cheffe de choeur et directrice musicale du Choeur symphonique de Sherbrooke souligne qu'aucun de ses proches n'a été frappé par la tragédie. Néanmoins, elle dit que ses amis et les membres de sa famille qui résident à Séoul sont tous le choc.
Eun Jung Park rappelle qu'Itaewon est un quartier prisé et achalandé en raison de la présence de nombreux bars et restaurants. C'est un quartier chaud, bien aimé des jeunes. Ils aiment bien se retrouver là-bas. Elle-même est mère de trois adolescents. Je ne peux pas imaginer le coeur des parents qui ont perdu leur enfant à cause de cet accident. Je suis vraiment sans mot. C'est vraiment très triste.
Elle croit toutefois que la tragédie aurait pu être évitée. On a déjà connu plusieurs événements très populaires. On est habitué. On les prépare bien. Mais là, on n'a pas prévu autant de jeunes, déplore-t-elle.
« Je ne pouvais pas croire. Je ne comprends pas que [cela à pu se produire]. [...] Je suis même fâchée et tellement triste de ce qui se passe. On pouvait éviter cela. On n'est pas en guerre, ce n'est pas un accident, c'est un manque de préparation, de mesures de sécurité. »
L'artiste espère que des leçons pourront être tirées de cette situation, et que l'avenir permettra de mieux comprendre ce qui s'est passé. C'était difficile de gérer la situation [à cause des nombreuses ruelles]. C'était difficile de contrôler [ce qui se passait] et d'aider les gens. J'ai entendu que plusieurs personnes sont venues aider les gens, mais c'était trop tard. On a raté le golden time.