Trafic dans la grande région de Montréal: cette année «c’est fou raide»
TVA Nouvelles
Le retour en classe et au bureau génère un véritable bordel sur les routes du grand Montréal, où les usagers de la route ont été pris dans des congestions monstres qui ont culminé mercredi.
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«Cette année, particulièrement, c’est fou raide. Là, la rentrée c’est absolument infernal, j’ai rarement vu ça», constate avec stupéfaction Marc Fortin, chroniqueur circulation au 98,5 et à Radio Circulation.
Selon lui, la mauvaise coordination des travaux, le parc automobile qui a explosé, le retour au bureau en présentiel, le transport en commun qui n’est pas forcément une option et les chantiers à tous les coins de la ville sont le cocktail parfait pour paralyser pendant des heures le réseau montréalais depuis mardi.
Marc Fortin pointe en exemple les travaux sur la rue Bonaventure, avant le pont Champlain, et sur la rue Bridge, après le pont Victoria, qui congestionne deux points d’accès important pour la Rive-Sud.
«La dernière fois que je l’ai pris il y a deux semaines, c’était déjà une heure, une heure et demie de retard. Là, c’est un bordel, je ne le prends juste plus», affirme le chroniqueur.
Pour Jean-Philippe Delorme, camionneur depuis huit ans, le trafic montréalais semble aussi avoir empiré depuis l’an dernier.
«On voit que depuis la fin de la pandémie, les gens sont vraiment de retour. C’est plus long d’aller d’un point A à un point B», explique celui qui conduit en ville.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...