Trafic d’armes à feu : « Il faut que le fédéral call la shot », dit Guilbault
Radio-Canada
La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, demande instamment au gouvernement fédéral de « prendre ses responsabilités » dans la lutte contre le trafic d’armes à feu. Elle l’appelle ainsi à mieux étanchéifier les frontières et à revoir le Code criminel pour que les peines reliées aux armes à feu « soient conséquentes ».
Cette sortie de la ministre fait suite au meurtre dimanche soir à Montréal de Thomas Trudel, un adolescent de 16 ans, qui a été atteint d'un coup de feu à la tête en pleine rue.
Il faut que le fédéral call la shot. On est d’avis qu’il faut aller plus loin dans l’interdiction et ne pas déléguer les responsabilités, a lancé Mme Guilbault en point de presse mercredi matin.
Je pense que c’est important que le gouvernement fédéral envoie un message.
La ministre insiste sur le fait que Québec de son côté est très actif pour contrer l’entrée, la circulation, la distribution et l’utilisation des armes à feu.
Je veux réitérer qu’on a mis sur pied une force de frappe policière sans précédent avec l’opération CENTAURE. Ça porte fruit, ça fonctionne. Plusieurs arrestations, beaucoup d’armes qui sont saisies, dit-elle.
La répression doit cependant être absolument accompagnée de mesures de prévention communautaire, ajoute Mme Guilbault.
Elle invite donc les Québécois à écouter attentivement la mise à jour économique du 25 novembre prochain, dans laquelle devraient se retrouver des choses intéressantes à ce sujet.
Plus de détails suivront.