
Tout ce qu’il faut savoir pour affronter la septième vague de COVID-19
Radio-Canada
L'Ontario et le Québec sont au début d'une nouvelle vague de COVID-19. La situation est bien différente de celle de l’été dernier, mais certains conseils de base demeurent tout aussi valables. Voici l'heure juste sur le port du masque, l'utilisation des autotests, la vaccination et les risques de réinfection.
En ce moment, les sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron sont responsables de la hausse du nombre de cas. Ces sous-variants sont beaucoup plus contagieux que ceux observés depuis le début de la pandémie.
Le nombre de reproductions (R0) de la souche originale du virus de la COVID-19 (Alpha) est de 3,3, ce qui signifie qu’une personne infectée en infecte environ trois autres.
Quelqu'un qui est infecté par le BA.4 ou le BA.5 infecte en moyenne 19 personnes. Ces variants sont donc aussi contagieux que la rougeole, le virus qui était autrefois considéré comme étant le plus contagieux au monde.
Il est encore trop tôt pour dire avec certitude si ces sous-variants causent des symptômes plus graves.
Certains analyses montrent qu’ils ne seraient pas plus graves que ceux des autres souches d’Omicron, mais une étude japonaise (Nouvelle fenêtre) (non révisée par des pairs) montre qu’ils semblent mieux se reproduire dans les poumons que les autres variants d'Omicron. Cela laisse croire qu’ils pourraient mener à des complications plus sérieuses que les autres sous-variants d’Omicron. D’ailleurs, dans plusieurs pays, le nombre d'hospitalisations et de décès augmente.
Cette hausse est-elle causée par une souche plus virulente ou par un nombre très élevé d’infections? La réponse n’est pas encore claire.
C’est pourquoi les experts tiennent à rappeler que même si les autorités ont levé la plupart des restrictions et des obligations, le virus n'a pas disparu. Il faut donc être vigilant et prudent.
Sans tests, il n’est pas possible de distinguer avec certitude si les symptômes sont ceux de la COVID-19 ou ceux d’une autre maladie infectieuse.