Tour de France: Michael Woods veut passer à l’histoire
Le Journal de Montréal
COPENHAGUE | Le cycliste Michael Woods veut passer à l’histoire en devenant le premier Canadien depuis les années 80 à remporter une étape du prestigieux Tour de France.
Après deux victoires au Tour d’Espagne, une victoire sur Milan-Turin, un podium au championnat du monde et une 5e place aux Jeux de Tokyo, «Rusty» recherche toujours l’ultime consécration. Le cycliste de 35 ans souhaite obtenir la victoire que les amateurs n’oublieront pas. Et lui aussi.
Père de deux jeunes enfants, Woods est toujours au sommet de sa forme, mais il sait qu’il ne roulera pas encore dix ans chez les pros.
Près de 35 ans
«C’est ce qu’il me manque et c’est important pour moi. Pour l’équipe aussi c’est l’objectif. Je crois que c’est possible. J’ai manqué des opportunités par le passé avec des chutes. Si je reste sur le vélo, j’ai une chance de gagner», explique le natif d’Ottawa.
Pour les férus de statistiques, le dernier Canadien à remporter une étape de la Grande Boucle était Steve Bauer en 1988. Deux ans auparavant, Alex Stieda avait fait la même chose. Depuis, Ryder Hesjedal a gagné le Giro en 2012 et obtenu deux succès en Espagne, mais rien au Tour de France.
L’an dernier, lors de la 14e étape, Woods avait endossé le maillot à pois de la montagne malgré une autre chute.
«Je sais comment gagner une étape de grand tour mais en France, c’est un autre niveau. Froome n’a jamais terminé un tour sans une chute. Avec des étapes compliquées comme celle de Roubaix (la 5e), ça sera plus dur. Et s’il pleut, ça sera dégueulasse!», a lancé Woods dans la langue de Molière.
Le classement général ne sera pas une priorité pour lui cette année et il pourrait céder un peu de terrain en début d’épreuve afin d’obtenir plus de latitude de la part du peloton s’il tente une échappée.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.