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Toujours plus d’antidépresseurs chez les jeunes
Le Journal de Montréal
Les jeunes Québécois sont toujours plus nombreux à avoir recours aux antidépresseurs, notamment pour contrer l’anxiété, un phénomène qui inquiète des pédiatres qui déplorent que les ressources d’aide en santé mentale soient souvent difficiles d’accès.
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Le nombre de jeunes de 17 ans et moins à qui on prescrit ces médicaments a continué d’augmenter en 2022, malgré le contexte post-pandémique : on en compte désormais près de 8200, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente (voir détails plus bas).
Les antidépresseurs peuvent être utilisés en cas de dépression, mais ils peuvent aussi souvent servir à traiter les troubles anxieux, indique la pédiatre Valérie Labbé.
Cette médecin n’est pas étonnée par ces chiffres, qui correspondent à ce qu’elle constate au quotidien : une « augmentation fulgurante » des jeunes « qui ne vont pas bien », décrit-elle.
La majorité des jeunes patients qui défilent dans son bureau avec leurs parents la consultent pour des problèmes de santé mentale.
« Il y a une véritable pandémie d’anxiété et de détresse chez les jeunes et leurs parents », affirme-t-elle.
La première ligne devrait toujours être la psychothérapie et les interventions psychosociales, mais la demande est tellement grande que les ressources disponibles ne peuvent répondre à tous les besoins, ajoute-t-elle.