Toronto est impatiente d’accueillir des matchs de la Coupe du monde en 2026
Radio-Canada
La courte – mais passionnante – aventure de l'équipe canadienne de soccer masculin à la Coupe du monde a enivré les amateurs de ballon rond à Toronto et nourri l'envie de voir l'équipe nationale y jouer dans quatre ans alors que la Ville Reine présentera une poignée de matchs du Mondial 2026.
La répartition des 10 matchs promis au Canada n'est pas encore connue, mais la Ville de Toronto a fait l'ébauche de ses plans pour cinq matchs, quoi qu'elle aimerait en organiser un total de six.
Rien qu'à s'imaginer un BMO Field rempli à pleine capacité pour un match des Canadiens dans le cadre du plus grand rendez-vous du soccer, le président du Toronto FC, Bill Manning, ne tient plus en place. Les quatre prochaines années seront chargées, certes, mais en même temps, elles ne passeront pas assez vite, souligne-t-il.
Ce sera probablement un événement comme jamais cette ville n'en a connu auparavant, a-t-il dit au micro de Radio-Canada.
J'ai vu ce que la Coupe du monde de soccer de 1994 a fait pour les États-Unis [qui en étaient les hôtes] et je vois quelque chose de similaire se produire ici. Je pense que le sport va croître de façon exponentielle à partir de là.
Suivi plus largement que les Jeux panaméricains dont Toronto a été l'hôte en 2015, le Mondial de soccer rejoint des milliards de personnes à travers la planète. C'est d'ailleurs ainsi que la Ville de Toronto justifie son investissement. L'événement lui servira de vitrine sur le monde.
C'est de plus en plus concurrentiel pour attirer non seulement les touristes, mais pour attirer aussi des affaires, des entreprises et de l'investissement à Toronto, explique Patrick Tobin, chef du développement économique et de la culture de la ville.
« On dirait que Toronto est parmi les meilleures villes au monde. C'est notre façon de promouvoir la ville. »
Le coût de la tenue de quelques matchs est évalué à 300 millions de dollars, une facture dont les deux tiers seront couverts par les gouvernements de l'Ontario et du Canada. Si le prix paraît élevé, M. Tobin estime que le jeu en vaudra la chandelle.