TOP 3 des pires journées de l’année TOP 3 des pires journées de l’année
TVA Nouvelles
Autant il y a une certaine légèreté et douceur dans l’atmosphère, autant cette dernière journée est l’une des pires pour les journalistes.
Premièrement, le bon côté. La pression de la saison est tombée et on sent déjà la tension à zéro. Les joueurs sont généralement de bonne humeur et en mode vacances. Ils sont très généreux de leur temps et de leurs réponses. Parfois plus honnête qu’ils ne le voudraient comme la fois où Alexander Radulov avait été incapable de «confirmer» son retour la saison suivante avec un «we’ll see» qui venait avec un gros sourire qui, finalement, voulait tout dire.
Rares sont les joueurs qui font un «spécial Andreï Markov» pendant cette journée, c’est-à-dire qui refusent de répondre à ta question, mais en prenant soin de te fusiller du regard en faisant des bruits avec bouche sèche. Les joueurs sont contents et c’est là qu’on se rend compte de tout ce que ces gars-là ont sur leurs épaules pendant une saison de hockey.
Le joueur pour qui ça faisait la plus grande différence à mes yeux était Carey Price. Le Carey pendant la saison et le Carey après l’élimination de son équipe était deux personnes différentes.
Mais cette journée, câline que c’est long! Il y a tellement de monde qui a son idée de sujet en tête et on dirait que certains collègues ont l’intention de faire un documentaire sur chaque joueur 😉
L’entraîneur controversé d’Ivan Demidov aurait eu avantage à lui accorder plus de temps de glace depuis le début de la saison. Au rythme actuel, s’il avait joué en moyenne autant que le meilleur pointeur de la KHL en 2024-2025, l’espoir du Canadien serait en voie de devenir le joueur ayant amassé le plus de points en une campagne... dans l’histoire du circuit, avec 92 en 68 matchs.