Top 25 des plus grandes voix masculines du Québec
Le Journal de Montréal
Certains nous ont émus. D’autres nous ont donné des frissons, fait danser ou même vivre une gamme complète d’émotions le temps d’une chanson. Mais ils ont une chose en commun: qu’ils se nomment Bruno Pelletier, Paul Piché, Karl Tremblay, Mario Pelchat ou encore Jean-Pierre Ferland, ces 25 chanteurs ont tous, avec leur voix, marqué notre histoire et notre culture.
Après avoir dressé son palmarès des plus grandes voix féminines du Québec, l’an dernier, Le Journal se prête à l’exercice de nouveau. Mais cette fois-ci, il a sondé ses équipes afin d’établir le penchant masculin de cette liste.
Et quels sont les critères utilisés pour l’élaboration de ce panthéon musical où sont aujourd’hui introduits ces 25 artistes?
La voix, évidemment, compte pour beaucoup. Après tout, la puissance, la maîtrise et l’étendue d’un registre vocal demeurent les marques d’un grand chanteur.
Mais plusieurs artistes trouvent d’autres moyens de se démarquer.
Dans certains cas, c’est le grain de voix singulier qui fait le renom d’un chanteur. Dans d’autres, c’est la capacité à véhiculer de grandes émotions sans nécessairement user d’envolées vocales spectaculaires ou encore l’intensité de ses interprétations, l’impact de son œuvre ou la richesse de son répertoire. Ces facteurs ont tous été pris en considération par les membres de notre jury.
Alors sans plus tarder, voici notre palmarès des 25 plus grandes voix masculines ayant forgé l’histoire musicale du Québec.
Le Journal de Montréal: Maxime Demers, Félix Desjardins, Raphaël Gendron-Martin, Bruno Lapointe, Sarah-Émilie Nault, Danny Vear.
Le Journal de Québec: Cédric Bélanger, Alexandre Caputo, Karen Villeneuve
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.