The French Dispatch, de Wes Anderson, une déclaration d’amour à la France
Radio-Canada
Une déclaration d'amour à la France et au journalisme : The French Dispatch, de l'inclassable Wes Anderson, qui prend l’affiche vendredi dans certaines salles au pays, entraîne dans sa folie douce une distribution impressionnante, de Bill Murray à Tilda Swinton, interprètes fidèles du cinéaste, en passant par Léa Seydoux et Timothée Chalamet.
Tourné à Angoulême, dans l’ouest de la France, avant la pandémie, ce film très attendu de l'auteur de L’hôtel Grand Budapest (2014), La vie aquatique (2004) ou À bord du Darjeeling Limited (2007) a attendu des mois pour être présenté en sélection officielle à Cannes, puis sortir enfin au cinéma.
Le cinéaste ne fait rien comme les autres : à Cannes en juillet, c'est à bord d'un bus que la distribution étoilée de son film a débarqué pour enflammer le tapis rouge.
The French Dispatch décline l'art de la miniature et du détail de Wes Anderson, avec une histoire en quatre chapitres, dans la ville française fictive d'Ennui-sur-Blasé.
Bill Murray, fidèle entre les fidèles du cinéaste, y joue le rôle du rédacteur en chef du supplément d'un magazine américain, hommage à peine voilé au style de journalisme de reportage du New Yorker, dont il est un grand adepte.
Le spectateur y croise un reporter à vélo (Owen Wilson); un cuisinier de commissariat (Stephen Park), un jeune révolutionnaire amoureux (Timothée Chalamet), une gardienne de prison (Léa Seydoux) qui pose nue pour un détenu artiste... S'y ajoutent Benicio Del Toro, Adrien Brody ou encore Tilda Swinton.
Le décès du patron du journal va être l'occasion pour les journalistes, à l'heure de se réunir pour rédiger la nécrologie, de dévoiler leur propre quotidien, leurs sources d'inspiration ou leurs faits de gloire.