Tests rapides : l’Ontario établit des priorités alors que la demande dépasse l'offre
Radio-Canada
Les milieux de travail comme les hôpitaux et les foyers de soins, les services paramédicaux, les refuges et les Premières Nations auront la priorité pour la distribution des tests rapides de dépistage de la COVID en Ontario, pour protéger les plus vulnérables.
La province a dévoilé jeudi sa stratégie pour faire face à l'explosion des cas attribuable au variant Omicron et pour tenter de répondre à la demande de tests de dépistage qui s'en suit. Elle estime que la demande pour les tests rapides va passer de 1 million par semaine au début de décembre à 18 millions par semaine en janvier.
Le milieu des écoles et garderies, puis celui des secteurs où la vaccination est obligatoire, viennent plus tard dans la liste des priorités. Les porte-parole du ministère de la Santé et de la Santé publique ont précisé que l'objectif était de rendre les tests disponibles aux écoles à temps pour la réouverture prévue le 17 janvier, mais avaient peu de détails à ce sujet.
La distribution au grand public vient en quatrième et dernière place, si l'approvisionnement le permet. Le programme de distribution en place depuis la mi-décembre sera donc suspendu à la mi-janvier, jusqu'à ce que le gouvernement estime qu'il a assez de tests.
Mercredi, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il livrerait aux provinces et territoires 140 millions de tests rapides aux provinces. Le nombre attribué sera au prorata de la population.
L'Ontario souligne qu'Ottawa ne parvient pas à répondre à ses demandes pour les tests rapides. Pour janvier, l'Ontario a demandé au fédéral plus de 68 millions de tests antigéniques. Ottawa s'est engagé à lui en procurer plus 54 millions, mais la livraison de la majorité de ces tests n'a pas été confirmée.