Tests de dépistage rapide : Québec présente ses consignes
Radio-Canada
Les tests de dépistage rapide doivent être utilisés en cas de symptômes et s'isoler demeure le geste le plus important lors d'un résultat positif, affirme le ministère de la Santé dans sa nouvelle stratégie d'autogestion des risques et de transmission de la COVID-19.
Québec a présenté jeudi ses consignes destinées à la population pour qu'elle puisse prendre elle-même des moyens de prévention, au moment où les centres de dépistage sont débordés en raison du variant Omicron. La conseillère médicale stratégique à la Direction générale de santé publique, Marie-France Raynault, a rappelé certaines des directives énoncées la veille par le Dr Horacio Arruda.
Mme Raynault a martelé que le recours aux tests de dépistage rapide est plus efficace lorsque se présentent des symptômes apparents à ceux de la COVID-19 comme la fièvre, la toux, le mal de gorge ou la perte du goût ou de l'odorat.
Si le résultat s'avère positif, il faut s'isoler pendant 10 jours et prendre rendez-vous dans un centre de dépistage, a-t-elle expliqué lors d'une séance d'information technique réservée aux médias.
« L'urgence, ce n'est pas d'aller confirmer votre test. L'urgence, c'est de vous isoler. C'est ça qui va contrôler la transmission. Ensuite, ce serait souhaitable d'aller le confirmer. Prenez un rendez-vous. Il n'y a pas lieu de faire la queue dans un centre de dépistage. »
Dans le cas d'un résultat négatif, il est recommandé aussi de s'isoler et d'effectuer un deuxième test rapide 24 heures plus tard. Si celui-ci indique une nouvelle fois un statut négatif et que les symptômes diminuent, la personne peut reprendre ses activités en respectant les consignes sanitaires.
Mercredi soir en conférence de presse, le premier ministre François Legault a affirmé que les tests rapides devaient être réservés aux personnes symptomatiques, puisque la quantité de trousses est pour le moment limitée.
Mme Raynault soutient plutôt qu'il s'agit d'une question de performance.
Les tests rapides sont beaucoup plus performants chez les personnes symptomatiques que chez les asymptomatiques. On a pu le tester dans plusieurs circonstances, notamment dans les entreprises. […] On a vu plusieurs faux positifs et négatifs chez les asymptomatiques, a-t-elle détaillé, tout en reconnaissant que cette question fait débat entre les experts eux-mêmes.