
Tests de dépistage dans les pharmacies : l’Ontario persiste et signe
Radio-Canada
Le gouvernement Ford défend son plan de permettre aux pharmacies de faire des tests de dépistage de la COVID-19 auprès de personnes qui ont des symptômes, alors que des experts et l'opposition néo-démocrate disent que ça pose un risque pour les clients de ces établissements.
Les critiques soulignent que des aînés et des personnes immunodéprimées pourraient ainsi être exposés au coronavirus en se rendant chercher une prescription à la pharmacie.
Le Dr Michael Warner de l'Hôpital Michael Garron à Toronto affirme que les pharmacies n'ont peut-être pas un système de ventilation aussi avancé que celui des centres de dépistage des hôpitaux. Il se demande également si les pharmacies seront aussi strictes que les hôpitaux quant au port d'équipement de protection contre les infections.
À l'heure actuelle, les pharmacies peuvent offrir des tests de dépistage de la COVID, mais seulement pour les individus asymptomatiques.
De son côté, la ministre de la Santé, Christine Elliott, insiste pour dire que le plan de son gouvernement d'autoriser les tests pour personnes symptomatiques en pharmacie est sécuritaire et a reçu l'aval du médecin hygiéniste en chef de l'Ontario, le Dr Kieran Moore.
L'attachée de presse de la ministre, Alexandra Hilkene, note également que les trois quarts des Ontariens sont en faveur de l'idée, selon un récent sondage de la firme Pollara. Le sondage a été mené en ligne du 29 octobre au 3 novembre auprès de 600 Ontariens de 18 ans et plus. Sa marge d'erreur est de 4 %.
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