Tests de dépistage : les leçons passées nous aideront à mieux les utiliser
Radio-Canada
Le Nouveau-Brunswick n’entend pas mettre fin à ses efforts de dépistage actuels, malgré la levée de l’arrêté obligatoire le 14 mars. Jusqu’à nouvel ordre, la santé publique compte poursuivre sa surveillance de la COVID-19 aux moyens de tests PCR et de tests rapides.
Cela permettra entre autres à la province d’informer la population des risques, des nouveaux variants préoccupants et des éclosions, explique le porte-parole du ministère de la Santé, Bruce Macfarlane.
Actuellement, le Nouveau-Brunswick recommande aux personnes symptomatiques, seulement, de subir un test de dépistage.
Le type de test préconisé (antigénique ou test d'amplification en chaîne par polymérasePCR) dépend de l’âge, la condition médicale ou l’emploi qu’on occupe.
Selon le virologue Benoît Barbeau, tout indique que les leçons et les décisions du passé nous aideront à mieux choisir les outils et les approches à notre disposition, tout en continuant de les affiner.
Ça inclut tout le continuum d’outils que nous avons sur la table, de la prévention jusqu’au traitement, précise le spécialiste en virologie et professeur au département des sciences biologiques à l’Université de Québec à Montréal.
Par exemple, le recours aux tests PCR devrait être accentué durant des périodes de transmission jugées charnières. Cela évitera entre autres d’utiliser des ressources humaines et financières déjà limitées.
« Ça pourrait être fait à l’approche de l’automne ou de l’hiver, lorsque les gens retournent ensemble, comme dans les lieux de travail ou les milieux scolaires. L’utilisation des tests PCR pourrait être élargie à ces moments-là. »
Quant aux tests rapides, ceux-ci devraient rester, et vont rester, quant à moi, pendant des années et des années, déclare-t-il. En revanche, leur composition – soit les anticorps à leur surface – sera sûrement portée à évoluer pour détecter de nouvelles souches du virus, surtout si elles changent considérablement, soulève-t-il.