
Tensions politiques sur l’expansion des limites urbaines à Hamilton
Radio-Canada
La députée provinciale pour Hamilton, Donna Skelly, estime que les opposants à la densification suburbaine dans la Ceinture de verdure utilisent des « stratégies anxiogènes ». La députée membre du parti progressiste-conservateur estime que davantage de logements dans ces secteurs sont nécessaires, tandis que plusieurs conseillers municipaux s’y opposent férocement.
« On parle de terrains qui ont été réservés pour ça depuis des années. Ce ne sont pas des terres agricoles”, insiste la députée de Flamborough—Glanbrook.
Le gouvernement a annoncé le 4 novembre dernier qui augmentera les limites de Hamilton de 2200 hectares.
Selon Donna Skelly, cette expansion est nécessaire pour la croissance de la ville prévue pour les trente prochaines années telles que l’envisage le plan d’immigration du gouvernement fédéral.
Hamilton a besoin de ces gens et ils ne viendront pas ici s’ils ne trouvent pas d’endroit où vivre , explique-t-elle.
L’an dernier, la Ville avait envisagé d’agrandir ses limites de 1310 hectares, avant que le conseil municipal ne vote à 13 voix contre 3 en novembre 2021, de ne pas toucher aux limites de la municipalité.
La décision avait été fortement appuyée par les résidents selon un sondage par courrier.
Parmi les enjeux évoqués, la nécessité de conserver un territoire riche en production agricole.
La province a aussi indiqué qu’elle compte supprimer 769 hectares de terres à Hamilton et à Niagara qui appartiennent à la Ceinture de verdure, bien que Doug Ford avait promis de ne pas y toucher.