Tensions à McGill: l’Université condamne la violence des manifestants
TVA Nouvelles
L’Université McGill a condamné l’occupation de ses locaux par des étudiants propalestiniens qui se sont barricadés jeudi dans le pavillon principal avant d’être délogés par la police de Montréal qui a procédé à l’arrestation de 15 manifestants.
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«L’Université McGill soutient le droit à la liberté d’expression exercée dans le respect de la loi, mais condamne fermement le recours à toute forme d’intimidation, d’agression et de harcèlement ou aux tactiques illégales dont nous avons été témoins», a réagi l’institution.
La tension et le grabuge qui ont suivi l’occupation d’un bâtiment dans le campus ont nécessité l’intervention du Service de police de la Ville de Montréal, qui a procédé à 15 arrestations, dont 13 pour «introduction par effraction» et deux pour «entrave au travail de policiers».
Après avoir barricadé plusieurs portes d’entrée et tenté de démanteler des portes intérieures, les manifestants ont vandalisé des parties intérieures et extérieures de l’immeuble pour se barricader à l’intérieur, endommageant du mobilier au passage, selon l’Université McGill.
«Depuis le 27 avril, nous sommes témoins d’incidents qui ont débuté lorsque le campement a été dressé sur le campus inférieur», ont observé les dirigeants de l’Université McGill, ajoutant: «Ces événements troublants sont les plus récents de l’escalade à laquelle nous assistons.»
L’institution universitaire anglophone qui a perdu son injonction devant la justice affirme s’employer à instaurer un dialogue avec les responsables du campement après que ces derniers eurent quitté la table.
«Dans de nombreux autres établissements, les responsables du campement ont mis leurs divergences de côté afin de trouver un terrain d’entente avec la direction. Or, à McGill, l’offre [...] a été rejetée», a-t-on déploré par ailleurs.