
Tendance à la baisse pour 2024: 11 noyades de moins qu'à pareille date l'an dernier au Québec
TVA Nouvelles
Malgré une tendance à la baisse pour l’année 2024, le nombre de décès par noyade demeure préoccupant alors qu’on dénombre déjà 32 noyades dans la province depuis le début de l’année, soit 11 de moins qu’à pareille date l’an passé.
Le bilan s’est d’ailleurs alourdi samedi, avec le décès tragique d’un kayakiste qui a chaviré dans la rivière Matawin en Mauricie.
«Au cours des 10 dernières années, on a une moyenne d’environ 80 noyades par année au Québec. [...] Jusqu’à maintenant on se retrouve avec des données antérieures à la pandémie, mais il reste qu’elles sont pour la plupart évitables», souligne Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage du Québec.
«Si le port de la veste de flottaison était obligatoire pour chaque personne à bord d’une embarcation, on sauverait environ 20 noyades par année pour le Québec seulement parce que 9 fois sur 10 les gens ne la portaient pas ou la portaient mal», ajoute-t-il.
Actuellement, selon la loi, il doit y avoir un gilet de sauvetage ou un vêtement de flottaison individuel (VFI) pour chaque personne à bord d’une embarcation. Les passagers ne sont toutefois pas dans l’obligation de la porter.
«Ce n’est pas parce qu’il fait beau et que je suis sur une route de campagne en décapotable que je n’attacherai pas ma ceinture. C’est la même chose sur l’eau», renchérit le directeur général.
M. Hawkins a d’ailleurs profité du lancement de la 31e édition de la Semaine nationale de prévention de la noyade au Québec pour donner quelques conseils de prévention. Selon lui, un des plus importants est de ne pas être seul au moment de se retrouver dans l’eau.
Selon les données fournies par la Société de sauvetage du Québec, ce sont en moyenne 50,8% des incidents survenus entre 2020 et 2024 qui impliquaient des personnes seules.
«Une fois sur deux, les gens n’étaient pas accompagnés au moment de l’incident et ce, peu importe l’âge, l’activité et le genre. Comme ils sont seuls, il n’y a personne pour contacter les urgences, pour tenter de faire un sauvetage ni même pour expliquer ce qui s’est passé», explique M. Hawkins