
Temps supplémentaire obligatoire: la FIQ met en demeure Québec
TVA Nouvelles
La Fédération interprofessionelle de la santé du Québec (FIQ) a mis en demeure le gouvernement du Québec vendredi pour mettre fin «à l’utilisation abusive du temps supplémentaire obligatoire», d'ici le 15 novembre.
Dans la requête, l’avocate Émilie Gauthier estime qu’il y a «urgence d’agir pour éviter un préjudice irréparable au réseau de la santé».
«Le recours abusif au TSO, les nombreuses fermetures de centre d’activités, le délestage, les plans de contingence contribuent à mettre le réseau de la santé à risque plaçant ainsi les professionnelles en soins et les patients en danger», peut-on lire dans le document.
Mme Gauthier prétend que les professionnelles en soins «sont soumises à une gestion lacunaire, négligente, fautive et arbitraire».
«Cette méthode de gestion porte incontestablement atteinte aux droits et libertés fondamentales des membres de notre cliente», écrit-on.
Me Gauthier implore ainsi le ministre de la Santé, Christian Dubé, à agir et d’imposer des sanctions s’il y a lieu.
«Vous avez le pouvoir d’imposer des pénalités aux établissements qui recourent systématiquement au TSO, vous avez le pouvoir d’imposer une valeur ou une compensation, monétaire ou en temps chômé à titre d’exemple, à tout quart en temps supplémentaire obligatoire effectué», poursuit-on dans la requête.