Taxer les très riches, choyer la classe moyenne: Biden défend sa vision de l'économie américaine
TVA Nouvelles
Taxer les plus riches, choyer la classe moyenne: Joe Biden, fragilisé depuis le retrait chaotique d'Afghanistan, a défendu jeudi un gigantesque plan de dépenses publiques, projet phare de son mandat, que le Congrès américain doit encore voter.
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Il n'a pas mâché ses mots, dans un discours à la Maison-Blanche: «Ces quarante dernières années, les riches sont devenus plus riches» et les grandes entreprises «ont perdu le sens des responsabilités».
«Les Américains ordinaires, qui travaillent dur, ont tout simplement été évincés» du jeu économique, a-t-il encore dit.
Cela fait plusieurs semaines que le démocrate de 78 ans muscle son discours économique et social, pour défendre un programme dont il a assuré jeudi qu'il pourrait «changer la trajectoire (des États-Unis) pour les années voire les décennies à venir».
Joe Biden, s'il veut augmenter la fiscalité sur les grandes entreprises et les plus fortunés, en annulant des baisses d'impôt décidées par son prédécesseur Donald Trump, promet de ne pas toucher à celle des Américains de la classe moyenne. Il veut aussi leur apporter plus de sérénité financière, en réduisant les coûts de la santé, de l'éducation et de la garde d'enfants.
Ces grandes promesses sociales, dont la facture atteint 3 500 milliards de dollars, sont adossées à un programme plus consensuel d'investissement dans les infrastructures (ponts, routes, réseau électrique, etc.), se montant à 1 200 milliards de dollars.