![Taxe carbone : Ottawa va imposer son modèle à trois provinces de l’Atlantique](https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/prix-essence-calgary.jpg)
Taxe carbone : Ottawa va imposer son modèle à trois provinces de l’Atlantique
Radio-Canada
Le gouvernement du Canada va imposer sa taxe carbone aux consommateurs de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador à compter de juillet 2023.
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, va en faire l’annonce mardi, a appris CBC.
Ces trois provinces vont ainsi rejoindre l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et l’Ontario où le modèle du fédéral est en vigueur à l’heure actuelle. Le Nouveau-Brunswick, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique continuent de gérer leur propre tarification du carbone.
La tarification du fédéral entrera en vigueur dans les trois provinces le 1er juillet. Le gouvernement compte commencer dans les semaines suivantes à effectuer ses paiements de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC). Ces versements destinés aux consommateurs sont non imposables.
Les PIAC sont habituellement effectués en janvier, en avril, en juillet et en octobre. Ils font partie du plan du gouvernement fédéral pour rendre aux consommateurs 90 % de l’argent perçu par la taxe carbone.
Une famille de quatre personnes, par exemple, dans ces trois provinces de l’Atlantique, pourrait recevoir de 240 $ à 400 $ tous les trois mois, selon un cadre supérieur au gouvernement fédéral qui n’est pas autorisé à en parler publiquement.
Ottawa a annoncé lundi une subvention maximale de 5000 $ pour aider les ménages canadiens à faible et moyen revenu à passer d'un système de chauffage au mazout à une thermopompe.
La taxe carbone s’élève actuellement à 50 $ par tonne d'équivalent en dioxyde de carbone. Il est prévu qu’elle augmentera à 65 $ la tonne en 2023 et jusqu’à 170 $ la tonne d’ici 2030.
En principe, la taxe carbone tient compte du coût total croissant des émissions de gaz à effet de serre (feux de forêt, vagues de chaleur, sécheresses, inondations). En liant ces coûts à la consommation de combustibles fossiles, le gouvernement espère convaincre les consommateurs et les entreprises de choisir des options moins polluantes.