
T.-N.-L. : un premier cas d’Omicron et des tests rapides pour les voyageurs
Radio-Canada
La santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador signale qu'un premier cas du variant Omicron a été détecté dans la zone sanitaire de l’Est. La personne infectée est en isolement.
Au total, le gouvernement recense 13 nouveaux cas confirmés et huit cas présumés de COVID-19 (pas tous des cas du variant Omicron). Il a dépisté un nouveau cas dans la zone sanitaire du Centre, trois dans la zone de l’Est et neuf dans la zone de l’Ouest.
Le gouvernement provincial annonce aussi que tous les voyageurs entrant à Terre-Neuve-et-Labrador devront bientôt passer un test rapide. D’ici la fin de semaine, le gouvernement va commencer à fournir aux voyageurs une trousse de dépistage rapide dès leur arrivée.
Nous avons un nouveau variant qui se propage rapidement, la période d’incubation semble moins longue, alors on veut le dépister aussitôt que possible, affirme la médecin hygiéniste en chef, la Dre Janice Fitzgerald. Il faut trouver un juste équilibre. Nous ne voulons pas que les personnes doublement vaccinées s’isolent.
La Dre Fitzgerald annonce aussi que les étudiants postsecondaires rentrant dans la province pour les Fêtes doivent désormais passer un test test d'amplification en chaîne par polymérasePCR dès leur arrivée. Elle prend la décision à la suite de plusieurs éclosions dans des universités dont l’Université Saint-Francis-Xavier, en Nouvelle-Écosse.
Au début de la pandémie, Terre-Neuve-et-Labrador a fermé sa frontière aux non-résidents et aux voyageurs qui se rendaient dans la province pour des raisons non essentielles. Toutefois, le premier ministre Andrew Furey indique que la frontière reste ouverte pour le moment.
En ce moment, ce n’est pas une mesure que nous envisageons de prendre, affirme-t-il.
Le premier ministre souligne que la situation évolue rapidement. Mercredi, en matinée, la direction de Marine atlantique et de l’aéroport de Saint-Jean n’étaient pas au courant des nouvelles règles sur les tests rapides.
Rod Russell, professeur de virologie et d’immunologie à l’Université Memorial, appuie la décision d’utiliser des tests rapides aux points d’entrée.