![Témoignage d'un membre de la diaspora ukrainienne face à l'invasion russe
Témoignage d'un membre de la diaspora ukrainienne face à l'invasion russe](https://images.radio-canada.ca/v1/ici-info/16x9/eglise-ukrainiene-vancouver-orthodox.jpg)
Témoignage d'un membre de la diaspora ukrainienne face à l'invasion russe Témoignage d'un membre de la diaspora ukrainienne face à l'invasion russe
Radio-Canada
Comme bien des Ukrainiens de la diaspora, Denis Polishchuk et sa famille ne dorment pas depuis le début du conflit. Le jeune homme est rivé aux nouvelles et branché aux réseaux sociaux à l’affût de toute information. Il trouve difficile de rester en contact avec sa famille et ses amis de là-bas.
Les membres de ma famille que j'ai appelée il y a deux jours me disaient qu’ils s’étaient réveillés avec les bombardements. Ils sont inquiets. Mais tout le monde dit qu’ils n’ont pas d'autre pays, pas d'autre maison alors qu’ils doivent rester là pour défendre le pays, précise Denis Polishchuk
Le jeune homme sait bien ce que cela veut dire de défendre sa patrie. En 2015, dans la foulée de l’invasion russe en Crimée, Denis Polishchuk, bouleversé par la crise que traversait alors son pays de naissance, a décidé de délaisser ses études en sciences politiques à l’Université Simon Fraser et d’aller rejoindre les rangs d’un bataillon de bénévoles. Il y est resté six mois.
De cette expérience, Denis Polishchuk revient à Vancouver animé d’un profond sentiment patriotique. Aujourd’hui, contrairement à l’opinion des membres de la diaspora ukrainienne, il avoue ne pas être surpris par l’intensité de l’invasion russe en Ukraine.
Quoi qu’il advienne, Denis Polishchuk reste philosophe et garde espoir.
Nous devons gagner du temps pour que l’Ouest arrive à prendre des décisions plus sévères envers la Russie. Même si Kiev tombe, ce n’est pas la fin de l’État ukrainien.