Télé: le défi d’incarner des enjeux de santé avec authenticité
Métro
Cet hiver, les séries Six degrés et Les bracelets rouges mettent en scène de jeunes protagonistes qui vivent avec différents enjeux, comme la malvoyance, le cancer et la fibrose kystique. Métro a discuté avec quelques interprètes des défis d’incarner cette différence avec authenticité.
Le comédien Noah Parker est à l’avant-scène des deux séries. Dans Six degrés, qui est de retour pour une deuxième saison, il joue Léon, un adolescent malvoyant.
«Je ne savais pas grand-chose sur cette réalité», confie-t-il d’emblée. Pour préparer son audition, il s’est inspiré du jeu d’Al Pacino, qui a été oscarisé pour sa personnification d’un homme aveugle dans le film Scent of a Woman.
Par la suite, il a rencontré à plusieurs reprises un homme malvoyant, Méridick Forest, une connaissance de l’auteur de la série Simon Boulerice, qui a en partie inspiré le personnage de Léon.
«Je suis allé chez lui, je l’ai observé et je l’ai même filmé pour voir comment il se déplace, comment il déploie sa canne. J’ai pris plein de petits trucs en note, ça m’a vraiment aidé pour le jeu physique», raconte Noah Parker.
Méridick Forest a également agi comme consultant sur le plateau de tournage, ce qui a permis à l’acteur d’améliorer son jeu.
Dans Les bracelets rouges, Noah Parker incarne Justin, un sportif promis à une belle carrière en hockey. Jusqu’à ce qu’un cancer des os entraîne l’ablation d’une de ses jambes. Il séjourne à l’hôpital en compagnie d’autres jeunes patients, dont Félix, joué par Anthony Therrien (à qui il donne aussi la réplique dans Six degrés).