Système de santé : la Nouvelle-Écosse veut accélérer l’embauche d’Ukrainiens
Radio-Canada
Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse veut aider les professionnels de la santé ukrainiens à obtenir plus rapidement un emploi dans leur domaine dans la province, où les besoins sont criants.
Le gouvernement a fait jeudi un compte-rendu de ses programmes visant à accélérer la reconnaissance des compétences des professionnels de la santé d’origine ukrainienne qui se sont établis dans la province.
Olena Kudenko et son mari, Alix Chamlat, sont arrivés en Nouvelle-Écosse il y a deux mois. Ils vivent à Truro. Ils disent qu’il veulent refaire leur vie dans la province avec leur fils de 17 ans.
La Nouvelle-Écosse a créé trois postes de navigateur communautaire et elle a embauché Mme Kudenko à ce titre. Elle joue un rôle d’agente de liaison entre la communauté ukrainienne et le système de santé pour faciliter l’embauche d’autres Ukrainiens.
Alix Chamlat était médecin en Ukraine. Maintenant, il est aide-soignant au centre de santé de Colchester. Pour l’instant, il travaille sous la supervision d’un médecin. Il espère obtenir son permis pour devenir médecin d’ici un an.
Les ordres professionnels du secteur de la santé travaillent d’arrache-pied pour faciliter l’intégration de cette main-d'œuvre dont la Nouvelle-Écosse a grandement besoin.
Le Collège des médecins et chirurgiens de la province, par exemple, a mis en place un programme d’accréditation pour aider les Ukrainiens diplômés en médecine à obtenir leur permis plus rapidement. Le fardeau administratif est allégé et la période d'évaluation et de supervision est plus courte, mais plus intense.
Le Collège des infirmières de la Nouvelle-Écosse a adopté des changements similaires pour faciliter l'octroi de permis aux infirmières ukrainiennes.
Le gouvernement a aussi créé un site web pour rassembler de l’information et connaître les qualifications des candidats ukrainiens.