
Survivre aux restrictions
TVA Nouvelles
Montée en flèche des cas de COVID, fermeture des bars et des lieux de loisir, incertitude quant aux rassemblements de Noël : le stress des Québécois a grimpé drastiquement dans les derniers jours. Voici 5 conseils d’experts pour ne pas perdre la boule.
Il est important de se rappeler que nous avons réussi collectivement à passer au travers du confinement lors de la période des Fêtes l’an dernier.
« Qu’est-ce qu’on a fait l’an passé pour nous en sortir ? Si ça a fonctionné l’an passé, ça va fonctionner encore une fois cette année », soutient Georgia Vrakas, professeure au département de psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
La forte couverture vaccinale du Québec fait en sorte que la situation est bien meilleure qu’elle pourrait l’être, si on compare la province à d’autres endroits similaires ayant vacciné une plus faible portion de sa population.
« Bien qu’il y ait beaucoup d’infections, on ne se ramasse pas tous en même temps à l’hôpital », se réjouit Kim Lavoie, professeure au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Si le souper de Noël en famille vous stresse trop en raison de la situation sanitaire, n’hésitez pas à revoir vos plans. Georgia Vrakas prône l’importance « de se respecter et de trouver des manières créatives pour s’adapter à la situation ».
Il ne faut néanmoins pas oublier les enfants, qui vivent les mêmes bouleversements, et leur parler calmement de la situation.
« Il faut être à leur écoute et accueillir la déception qu’ils vont vivre. Il y avait des activités de Noël prévues à l’école ou des fêtes familiales annulées. Ils ne pourront pas monter sur les genoux du père Noël ou aller le voir au centre d’achats », précise Nicolas Berthelot, professeur en psychologie au département des sciences infirmières de l’UQTR.
« On ne sait pas ce qui va arriver. Cette peur de l’inconnu est tout à fait normale », soutient la professeure Vrakas.