Sur le plateau de «Ravages»: Le nouveau défi de Caroline Dhavernas
Le Journal de Montréal
Caroline Dhavernas est actuellement en tournage pour la nouvelle série Ravages, réalisée par Sophie Deraspe et produite par Pixcom pour Club illico. Le plateau, installé dans un coin reculé sur la Rive-Sud de Montréal, a ouvert ses portes à quelques représentants des médias, mardi midi.
Caroline Dhavernas incarne une avocate qui va enquêter sur les agissements d’une grosse compagnie minière canadienne qui tente de racheter une mine de la Côte-Nord. «Au départ, elle a les yeux fermés sur les véritables agissements de la compagnie parce qu’elle travaille pour elle, a détaillé la comédienne. Mais à cause d’un crime commis au-dessus de l’appartement de sa mère, elle va commencer une enquête pour savoir si la compagnie minière qu’elle représente est impliquée là-dedans. Elle va petit à petit se rendre compte de la réalité et elle va faire un changement à 180 degrés. Elle ne pourra plus retourner en arrière.»
Pour la comédienne, accepter ce rôle était comme une évidence. «C’est un sujet tellement d’actualité. Au Québec, il y a de plus en plus de compagnies minières qui veulent s’implanter. Et on est tous un peu responsables, parce qu’on utilise les téléphones intelligents, les télés, les véhicules électriques, tous ces produits qui nécessitent les minerais qui sont extraits de ces mines. Je pense qu’il faut se poser de grosses questions, mais c’est un sujet très complexe.»
Elle se félicite également qu’on puisse aborder ce genre de sujets dans une fiction. «Je pense qu’on traite de sujets importants dans cette série. Il y a beaucoup de choses qu’on nous cache et, souvent, les politiciens sont au courant. Mais parce qu’ils veulent créer des emplois, avoir des compagnies fortes et puissantes pour les intérêts économiques du Québec, ils ferment les yeux. Mais c’est quoi notre vraie richesse, nos ressources naturelles ou notre santé?»
Même si elle a travaillé régulièrement sur des séries américaines comme Hannibal ou Mary Kills People, Caroline Dhavernas est toujours surprise que les gens pensent qu’elle n’habite plus au Québec. «Mes parents me disent que presque à chaque semaine quelqu’un leur demande comment ça se passe pour moi à New York, mais ça fait dix ans que je suis revenue à Montréal. J’ai travaillé sur des projets à Toronto. On en a tellement parlé dans les médias que les gens pensent que je n’habite pas ici, mais pourtant, je suis bien là!»
Parce que les artistes francophones peinent à se faire entendre sur les grandes plateformes d’écoute en continu, comme Spotify et Apple Music, une nouvelle initiative québécoise sera lancée l’an prochain, a appris Le Journal. L’application MUSIQC sera «un nouvel espace gratuit d’écoute musicale dédié à la promotion et à la mise en valeur de la musique francophone».
Michel Barrette ne veut plus du tout parler de retraite. Alors qu’il y a cinq ans il annonçait vouloir faire un «dernier tout de piste» avec son spectacle solo, L’humour de ma vie, l’humoriste de 67 ans a changé d’idée. «Je prendrai ma retraite quand les gens décideront», lance celui qui se voit maintenant monter sur scène jusqu’à... 85 ans minimum!
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