Subvention salariale d’urgence: les manufacturiers demandent la prolongation du programme
TVA Nouvelles
L’organisme Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) demande la prolongation de la subvention salariale d’urgence mise en place par le gouvernement fédéral pour aider les entreprises à faire face à la pandémie de COVID-19.
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Selon Véronique Proulx, présidente et directrice générale de MEQ, l’aide fédérale doit être maintenue au-delà de la date du 23 octobre, qui doit marquer la fin du soutien fédéral.
«L’idée, ce n’est pas qu’il y ait une aide de façon éternelle. Pour l’instant, ce qu’on dit au gouvernement, c’est de prolonger au-delà du mois d’octobre», soutient Mme Proulx.
Lorsque la crise se sera dissipée, Ottawa devra aussi considérer soutenir les entreprises qui auront été fortement ébranlées par cette pandémie et les mesures sanitaires contraignantes qui leur auront été imposées pendant de longs mois, croit Véronique Proulx.
Elle estime que le gouvernement fédéral doit identifier les entreprises en difficulté et déterminer si les enjeux qui les frappent sont temporaires ou non. Dans ce dernier cas, dit la PDG de MEQ, Ottawa doit trouver un moyen pour les soutenir et «les aider à faire une transition vers un autre modèle d’affaires».
Véronique Proulx signale par ailleurs que la subvention salariale d’urgence prend une importance particulière en contexte de rareté de main-d’oeuvre. L’aide d’Ottawa permet à plusieurs entreprises de maintenir leur personnel en situation d’emploi et d’assurer l’éventuelle reprise de leur production.
«Si elles doivent laisser aller leurs employés, elles risquent de perdre des gens qui sont vraiment critiques pour leur bon fonctionnement. Ce sont des gens dans lesquels elles ont investi, qu’elles ont formés. L’idée c’est d’être capable de maintenir en poste nos employés clés pour que, lorsque la situation se résorbera, on sera en mesure de repartir du bon pied.»