Subaru Forester 2025 vs Chevrolet Equinox 2025 : comparons les chiffres
Le Journal de Montréal
Les VUS compacts sont un créneau extrêmement populaire, surtout au Québec, et deux d’entre eux présentent une nouvelle génération pour l’année-modèle 2025.
On parle ici du Chevrolet Equinox et du Subaru Forester. Le premier doit composer avec l’arrivée des premiers Equinox EV sur nos routes, bien qu’il s’agisse d’un véhicule complètement différent. Le second tente de sortir de l’ombre des Crosstrek et Outback chez Subaru. Si vous envisagez l’un ou l’autre, lisez ce qui suit pour faire le meilleur choix possible.
Le nouvel Equinox maintient le statu quo sous le capot, ce qui est plutôt regrettable. Son quatre cylindres turbocompressé de 1,5 litre développe toujours 175 chevaux ainsi que 184 ou 203 lb-pi de couple selon le nombre de roues motrices. Par contre, Chevrolet a remplacé la vieille boîte automatique à six rapports par une transmission à variation continue dans les Equinox à traction et par une automatique à huit rapports dans les modèles avec rouage intégral (en option sur la version LT, de série avec les RS et ACTIV).
De même, un seul moteur anime le Forester. Il s’agit du quatre cylindres à plat de 2,5 litres dont la puissance s’élève à 180 chevaux et le couple, à 178 lb-pi. Le tout est jumelé à une boîte à variation continue (CVT). Les différentes versions sauf celle de base proposent des palettes au volant qui simulent huit rapports. Toutes bénéficient de l’excellent rouage intégral à prise constante de Subaru.
En somme, les deux véhicules fournissent un rendement similaire. Le couple légèrement supérieur de l’Equinox est compensé par le meilleur rouage intégral (inclus de série) du Forester.
Sur le plan de la consommation, le Chevrolet Equinox 2025 à traction affiche une cote officielle de 8,8 L/100 km selon Ressources naturelles Canada. En le dotant de quatre roues motrices, celle-ci augmente à 9,2 L/100 km, ce qui est loin d’être en tête de la catégorie.
De son côté, le Subaru Forester se veut plus écoénergétique, lui qui revendique une moyenne de 8,1 L/100 km – avec le rouage intégral, rappelons-le. La différence est donc de 1,1 L/100 km dans des conditions normales.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.