Steven Guilbeault, empêchez le gouvernement du Québec de laisser disparaître les derniers caribous!
TVA Nouvelles
Monsieur le ministre, nos derniers caribous, forestiers et montagnards, se meurent parce que nous continuons à détruire leurs habitats. Malgré l’urgence d’agir, le gouvernement du Québec repousse toujours plus loin le dépôt d’une stratégie qui permettrait d’espérer son moindre rétablissement.
Il fait fi des recommandations de sa propre commission indépendante sur le sujet tout autant que de l’opinion des scientifiques qui sonnent l’alarme depuis des années.
Par la présente, nous, mères et grands-mères de toutes les régions du Québec, joignons nos voix à celle de la nation innue qui vous demande d’intervenir par le dépôt d’un décret d’urgence.
Solidairement, nous montons au front avec les communautés autochtones, les experts du caribou et les groupes environnementaux pour défendre cette espèce au cœur de leur identité, mais aussi emblématique pour tout le Québec.
Qu’allons-nous dire à nos petits-enfants lorsqu’on leur montrera des images de caribous ou qu’on leur apprendra à compter avec des vingt-cinq sous?
«Vous voyez ce bel animal? Il n’y a pas si longtemps, il vivait en Gaspésie, au Saguenay, en Abitibi et aussi à Charlevoix. Le gouvernement du Québec a préféré prioriser les intérêts à très court terme d’une poignée de compagnies forestières plutôt que de protéger cette espèce qui date de plus d’un million d’années.»
Devrons-nous ajouter à l’histoire que le gouvernement fédéral n’a rien fait pour empêcher cette tragédie?
Monsieur Guilbeault, le Canada s’est doté d’une loi pour protéger les espèces menacées. Vous avez le devoir d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Nous savons que la situation est délicate, que les plus souverainistes d’entre nous pourraient vous reprocher de vous ingérer dans la politique québécoise. Or, nous pensons au contraire qu’il s’agit de VOTRE devoir. Nous avons plusieurs paliers de gouvernement qui ont chacun leurs responsabilités.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...