Stellantis s’entend avec les gouvernements, l’usine de Windsor est sauvée
Radio-Canada
Stellantis annonce la conclusion d’une entente au sujet de l’usine de batteries pour véhicules électriques qui est en construction à Windsor, en Ontario. Les travaux avaient été interrompus en mai, la compagnie accusant le fédéral de ne pas respecter ses engagements.
Le projet de Stellantis et de LG Energy Solution, annoncé en grande pompe en mars 2022, est évalué à plus de 5 milliards de dollars et doit créer 2500 emplois.
Le fédéral et le gouvernement ontariens s’étaient à l’origine engagés à verser une contribution de 1 milliard de dollars.
Mais les deux compagnies voulaient maintenant négocier un financement gouvernemental qui corresponde à ce que les États-Unis offrent en vertu de la loi sur la réduction de l'inflation.
L'arrêt des travaux est aussi survenu après l'annonce d'une entente entre Ottawa et Volkswagen pour l'ouverture d'une autre méga-usine de batteries pour véhicules électriques à St. Thomas, en Ontario. Le fédéral s'est engagé à investir jusqu'à 13 milliards de dollars dans ce projet.
Des pourparlers ont eu lieu entre Ottawa, la province, Stellantis et de LG Energy Solution à la suite de l’interruption de la construction, mais elles n’avaient pas jusqu’ici porté fruit.
Stellantis assure maintenant que la construction va reprendre, avec l’objectif d’entreprendre la production en 2024.
Dans une déclaration commune, les ministres fédéraux Chrystia Freeland et François-Philippe Champagne ont affirmé que l'accord créera et garantira des milliers d'emplois, tant dans l’industrie automobile que dans les industries connexes au Canada, et renforcera la position du Canada en tant que chef de file de la chaîne d'approvisionnement mondiale des véhicules électriques.
La présidente nationale du syndicat Unifor, qui représente des travailleurs canadiens de l’automobile, a remercié les premiers ministres Justin Trudeau et Doug Ford et la compagnie d’être parvenus à cette entente.