Stéphane Bureau: débattre pour nourrir les esprits
TVA Nouvelles
La nouvelle émission de débats qu’animera Stéphane Bureau à compter de l’automne, «Monde à l'envers», risque de faire des vagues.
Constatant avec affolement le rétrécissement de l’espace pour se faire une tête due à l’accélération, ces dernières années, d’une certaine forme de consensualisme dans l’espace public, l’animateur qui a essuyé quelques critiques dans le passé pour avoir donné une tribune à des personnages controversés dans des contextes de crise, croit plutôt que son émission arrive à point.
C’est du moins ce qu’il a avancé chez Sophie Durocher et Richard Martineau, qui ont participé à l’enregistrement du pilote de son talk-show et qui l’ont reçu chez eux pour en parler le temps d’un «Apéro piquant».
L’animateur, qui prépare petit à petit son retour à TVA après avoir quitté le réseau pour la tour brune de Radio-Canada en 1997, est notamment revenu, à leur micro, sur les raisons de son départ de l’émission «Bien entendu» qu’il animait sur ICI Première.
Sans chercher à se dédouaner, il a confié pendant l’enregistrement du balado de QUB radio qu’il avait déjà annoncé son départ de Radio-Canada, avant même le début de la saison où il a donné une tribune, jugée complaisante, au controversé microbiologiste français Didier Raoult, en plein cœur de la pandémie.
L’ombudsman de la société d’État, Pierre Champoux, lui avait alors attribué un blâme pour cette entrevue, soulignant le manque de vérifications nécessaires effectuées par l’animateur et son équipe, incluant les responsables éditoriaux et la direction de Radio-Canada.